Sept jeunes de Rimouski participent au 8e Sommet Jeunesse sur les changements climatiques

Sept jeunes de Rimouski participent au 8e Sommet Jeunesse sur les changements climatiques

Pour la 2e année, le Carrefour international bas-laurentien pour l’engagement social (CIBLES) a organisé une délégation de membres des comités environnement des écoles secondaires Paul Hubert, Langevin et St-Jean afin de participer au 8e Sommet jeunesse sur les changements climatique, un rassemblement d’envergure provinciale qui avait lieu à Québec (Université Laval) les 25 et 26 avril sous la coordination de la Fondation Monique Fitz-Back.

Deux élèves de 2e secondaire et cinq élèves de 3e secondaire ont répondu à l’appel en rejoignant plus de 100 jeunes venant de partout au Québec pour 2 jours d’ateliers, de conférences et d’activités engageantes et mobilisatrices.

Le vendredi, en conférence d’ouverture, Anaïs Barbeau Lavalette, réalisatrice, autrice, scénariste et militante, est venue parler de la mobilisation et la place de l’art dans la lutte contre les changements climatiques. Elle a confié aux jeunes réunis que c’est en nommant son sentiment d’impuissance et de solitude qu’elle a mobilisé d’autres gens qui se sentaient aussi comme elle et que c’est ainsi qu’est né le mouvement Mères au front. Elle a rappelé aux jeunes qu’ils et elles peuvent se donner la permission d’y croire, que c’est ainsi que le changement commence.

Lors d’un atelier, les jeunes ont participé à un jeu de rôles où ils et elles ont pu découvrir comment collaborent divers acteurs.rices de notre société pour prendre des décisions. Ils et elles ont aussi découvert différentes manières de faire entendre leur voix, dont par le biais de consultations populaires ou citoyennes plus formelles. Ils et elles ont aussi pu participer à un atelier de communication afin d’inventer une campagne d’informations sur un enjeu environnemental qui leur tient à cœur tout en s’adaptant au public à qui on veut s’adresser afin que le message puisse être compris et entendu.

L’alimentation durable, la re-végétalisation, la santé, la biodiversité, les savoirs autochtones faisaient aussi partie des nombreux thèmes abordés durant la fin de semaine.

Encore cette année, les jeunes sont repartis avec la tête pleine d’idées, de nouveaux liens tissés entre eux et elles et en ayant connu d’autres jeunes qui partagent leurs convictions et leur goût d’agir.

C’est la 2e année que je vais au Sommet et je repars toujours de l’événement avec des nouveaux.elles ami.e.s de partout au Québec! On se sent ensemble dans nos convictions. Cette année, je retiens surtout l’importance de refaire de la place à la nature dans nos villes, par la revégétalisation ou en plantant des arbres par exemple, cela contribue vraiment à la lutte contre les changements climatiques.” explique Évelyne Courcy qui étudie en secondaire 3 à l’école Paul-Hubert.

De son côté, Cyril Gosselin, étudiant de secondaire 2 à l’école Langevin affirme qu’il est toujours prêt découvrir et entendre des initiatives et des nouveautés qui participent à la protection de l’environnement. “Au Sommet, j’ai compris qu’il faut qu’on se mette en action! Et que ensemble, en action, on peut faire une différence.”