Le dimanche 15 juin, une centaine de personnes se sont rassemblées à Rimouski pour répondre à l’appel lancé par la Marche mondiale vers Gaza, un mouvement international demandant la fin du blocus israélien et l’ouverture d’un accès humanitaire à la bande de Gaza.
Devant la station de Radio-Canada Bas-Saint-Laurent, une lettre à l’intention des médias couvrant notre région a été lue, signée collectivement, puis remise à Radio-Canada. Elle a également été transmise aux principaux médias régionaux ainsi qu’au service à l’auditoire de médias nationaux.
Réunis en cercle, les participant.e.s ont lu à voix haute les noms des journalistes tué.e.s par l’armée israélienne, en appelant à la protection des journalistes palestinien.ne.s, à un accès libre et indépendant à Gaza pour les journalistes internationaux ainsi qu’à une couverture médiatique rigoureuse et courageuse du génocide en cours.
Le long de la Promenade de la Mer, des messages, images et œuvres symboliques ont été installés par les passant.e.s ou les participant.e.s pour exprimer leur solidarité et inciter à porter l’attention publique et médiatique sur la gravité de la situation en Palestine.
Pour Sarah Charland-Faucher, coordonnatrice générale du CIBLES, présente lors de la marche:
« Ce qui se passe à Gaza ne concerne pas seulement la Palestine : ça nous concerne toutes et tous. Quand on accepte que notre pays, le Canada, ne supporte pas les décisions de la Cour internationale de justice de La Haye et qu’on tolère les violations des droits humains ailleurs, on ouvre la porte à leur banalisation ici aussi. L’impunité alimente les reculs démocratiques partout. Refuser de détourner le regard et chercher des moyens d’agir, c’est une façon de défendre notre humanité commune. »
Le rassemblement rimouskois s’inscrivait dans une vague de mobilisations internationales alors que des milliers de personnes tentent de joindre le point de passage de Rafah, dans le cadre de la Marche mondiale vers Gaza. Il visait aussi à faire connaître des moyens d’agir accessible à la population telle que la campagne de pression auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec afin qu’elle retire les 27 milliards de dollars de notre argent collectif investis dans des entreprises entreprises liées au génocide, à l’occupation, à la colonisation et aux violations des droits humains en Palestine.
✉ Lire la lettre à l’intention des médias couvrant le Bas-Saint-Laurent.
Réunis en cercle, les participant·e·s ont lu à voix haute les noms des journalistes tué·e·s par l’armée israélienne, en appelant à la protection des journalistes palestinien·ne·s, à un accès libre et indépendant à Gaza pour les journalistes internationaux ainsi qu’à une couverture médiatique rigoureuse et courageuse du génocide en cours. Crédit photo: Jacqueline Chénard.