Bilan des Journées québécoises de la solidarité internationale pour une justice climatique

Bilan des Journées québécoises de la solidarité internationale pour une justice climatique

Rimouski, 19 novembre 2019 – Au terme de la 23e édition des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) qui se déroulaient du 7 au 16 novembre à l’échelle de la province, le Carrefour international bas-laurentien pour l’engagement social (CIBLES), organisme en charge de l’organisation des JQSI sur le territoire du Bas-Saint-Laurent, est très heureux des retombées de sa programmation et de ses ateliers scolaires qui se déployaient cette année sous le thème de la justice climatique.

C’est donc environ 550 participants aux activités grand public et quelque 500 élèves du secondaire qui se sont montrées intéressées (les ateliers scolaires se poursuivent jusqu’au début décembre dans les écoles du Bas-Saint-Laurent) aux nombreuses activités abordant la crise climatique non seulement comme un problème environnemental, mais aussi comme un important problème de justice sociale.

Un taux record de participation au désormais traditionnel Cabaret de la solidarité

Un peu plus de 150 personnes étaient présentes au lancement des JQSI et du Journal le Mouton Noir, le 8 novembre dernier, avec une attention marquée devant chacune des interventions et prestations. Du jamais vu selon l’équipe derrière l’organisation de cette soirée qui a lieu depuis quelques années au Baromètre de l’UQAR. « Je n’ai jamais vu autant de gens, ni une telle attention au Cabaret », s’est exclamée Sarah Charland-Faucher, la coordonnatrice du CIBLES.

Un enthousiasme sincère pour l’engagement social

« Jamais vu non plus autant de gens rester au Paraloeil pour discuter du quoi faire, poursuit madame Charland-Faucher. Environ 40 personnes sont venus, malgré un soir de tempête, dont environ 25 sont restés jusqu’à 22h ! J’ai pu percevoir cette année, au contact des participants à nos activités, leur enthousiasme à trouver ou retrouver des zones de pouvoir afin de changer le cours de choses ».

Comme quoi, il n’y a pas que les retombées quantitatives qui ont de quoi rendre fier, mais bien le constat de l’augmentation chez les gens du sentiment d’être concerné par les questions de justice sociale et de crise du climat. Questions à la base même de la notion de justice climatique et au coeur de la mission d’éducation à la citoyenneté mondial du CIBLES. L’organisme observe qu’une réel prise de conscience se passe et que les gens cherchent à s’informer sur les solutions à cette crise et sur ce qu’ils peuvent faire à leur échelle.

Les participants ont été nombreux à souligner la grande qualité et la pertinence des présentations durant les JQSI ainsi qu’à apprécier l’efficacité des différentes formules proposées pour éduquer sur les thèmes de la  justice sociale, du militantisme, de la transition, de la décroissance, ou de la solidarité. Des sujets qui préoccupent profondément et de plus en plus de gens. Les formules proposées variaient entre des projections de films, de fiction et documentaire, suivies de discussion, des conférences, une table-ronde, une formule cabaret, des moments parfois plus intimes, comme un café philosophique où il est possible de réfléchir en petit groupe sur des pistes de solution à la crise ou encore des ateliers de création artistique s’adressant à différents groupes d’âges pour exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on croit, ce qu’on souhaite comme changement social.

Un milieu mobilisé

Le CIBLES a aussi pu compter sur l’appui d’un peu plus d’une quinzaine de partenaires issus du milieu bas-laurentien, notamment la Ville de Rimouski via la Bibliothèque Lisette-Morin, Accueil et Intégration Bas-Saint-Laurent, le Cégep de Rimouski, le Journal le Mouton Noir, Paraloeil, le Salon du livre de Rimouski et bien d’autres.

« Travailler en collaboration avec les acteurs du milieu est fondamental pour le CIBLES et pour l’organisation des JQSI. Par exemple, il était naturel pour nous, et vice versa, de collaborer avec le Salon du livre de Rimouski. Ça nous a permis, entre autres, d’inviter l’écosociologue Laure Waridel, le philosophe Alain Denault et le professeur de sociologie Yves-Marie Abraham à être parties prenantes de nos activités », rappelle la coordonnatrice du CIBLES, Sarah Charland-Faucher.

C’est donc mission pleinement accomplie pour cette édition bas-laurentienne des JQSI.

Le CIBLES tient à remercier ses partenaires financiers pour l’organisation des JQSI, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI).

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